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Logement

Recherche de logement étudiant : la checklist pour ne rien oublier !

Harmonie Mutuelle, études supérieures, article recherche de logement

Votre enfant va quitter le nid pour démarrer une nouvelle vie ? La recherche d’un logement est une étape cruciale. D’autant qu’un endroit qui lui convient aura un impact sur son bien-être et donc, sur sa réussite. Des pièges à éviter jusqu’à la souscription d’une assurance habitation, voici 9 conseils clés pour vous y retrouver !

Vous êtes fin prêt, elle ou lui aussi : c’est le moment d’installer votre progéniture dans son premier appartement. C’est presque un rite de passage, vous allez verser votre larmichette, mais ce n’est pas une raison pour oublier l’essentiel : ne RIEN oublier !

1 – Préparer les pièces justificatives

Lorsqu’on constitue un dossier de location, les pièces justificatives qui serviront pour la signature du bail sont également très utiles pour rassurer le propriétaire d’entrée de jeu. N’hésitez donc surtout pas à les lister et les préparer à l’avance, afin de les avoir avec vous le jour des visites. Et notamment lorsque vous n’êtes pas seul sur le coup…

Pour votre enfant :

  • photocopie de la carte d’identité,
  • justificatif de domicile,
  • photocopie de sa carte étudiante et attestation d’inscription à l’université,
  • contrat de stage ou de travail s’il exerce un job étudiant,
  • 3 derniers bulletins de salaire si c’est le cas,
  • avis d’attribution de bourse,
  • simulations d’aides au logement.

Et pour vous-même :

  • photocopie d’une pièce d’identité,
  • justificatif de domicile,
  • contrat de travail,
  • dernier ou avant-dernier avis d’imposition,
  • 3 derniers bulletins de salaires.

2 – Souscrire une assurance habitation

Pour un étudiant qui cherche son premier appartement, un bon dossier de location passe impérativement par une bonne assurance logement. Le jour de la signature du contrat de location, il faudra impérativement fournir une attestation d’assurance en bonne et due forme. Et même si le montant peut varier en fonction de la nature du bien loué – emplacement, étage, superficie, meublé ou non, en solo ou en colocation – n’hésitez pas à faire des simulations avant de démarrer la recherche.

3 – Fuir les marchands de liste

On a toutes et tous connu ces agences immobilières sans scrupules qui vendent des listes de biens à louer, sans aucune garantie que ces derniers soient encore sur le marché. Et bien souvent, en effet, ces biens sont soit déjà loués, soit très éloignés de la promesse faite par le descriptif. Quand ils ne sont pas carrément inexistants ou associés à des coordonnées obsolètes. Alors, soyez avisé et mettez bien en garde votre enfant contre ces pratiques certes légales, mais néanmoins douteuses.

4 – Bétonner le bail

Le bail est un contrat encadré par loi. Il doit durer :

  • un an minimum pour une location meublée, avec un mois de préavis si votre enfant déménage parce qu’il change de voie,
  • trois ans pour un non meublé, avec trois mois de préavis.
  • Les clauses qui contraignent votre enfant à rester dans le logement pendant une durée minimum : c’est interdit !

Qui dit contrat encadré par loi dit aussi respect obligatoire de certaines mentions :

  • coordonnées du propriétaire et du ou des locataires,
  • date de début et durée du bail,
  • montant du loyer et mode de règlement,
  • description du logement (nombre de pièce, surface…) et des équipements,
  • montant du dépôt de garantie,
  • nature et montant des travaux effectués dans le logement depuis le dernier contrat,
  • montant du dernier loyer versé par le précédent locataire.

Sans oublier les annexes :

  • état des lieux d’entrée signé par les deux parties,
  • notice informative sur vos droits et obligations,
  • diagnostic technique,
  • liste des équipements internet,
  • état de l’installation intérieure de l’électricité,
  • état de l’installation intérieure du gaz,
  • extrait du règlement s’il s’agit d’une copropriété.

Cela fait beaucoup de choses à vérifier et ce n’est jamais simple, notamment dans certaines villes étudiantes où le marché immobilier est si tendu qu’on peut être tenté de passer outre. Mais on n’est jamais trop prudent !

5 – Réussir son état des lieux

Si votre jeune adulte est du genre timide, ne manquez surtout pas de participer à l’état des lieux avec lui. Car tout problème non signalé à l’entrée pourra vous être reproché à la sortie. Même si votre enfant n’est pas responsable. Or, on a vite fait de passer à côté d’une fissure ou d’une tâche, non pas parce qu’on ne l’a pas vue, mais parce qu’on n’a pas osé la signaler. Ou qu’on a estimé qu’elle n’avait pas d’importance. Pendant l’état des lieux, naturellement, on teste tout : les interrupteurs, les prises, les robinets. Et insistez bien sur un point capital auprès de votre enfant : s’il remarque un détail à côté duquel vous étiez passé le jour J, il a 10 jours pour le signaler et demander à compléter l’état des lieux.

6 – Budgétiser son installation

Le loyer et l’assurance habitation sont naturellement les premiers postes à prendre en considération. Mais au démarrage, il faut également compter avec le dépôt de garantie (un à deux mois de loyer). D’autant que ce dernier ne vous sera restitué qu’au départ de votre enfant. S’il n’a pas mis les lieux sans-dessus-dessous. Si vous en avez le budget et que vous avez opté pour un non-meublé, il faut bien sûr comptabiliser l’achat du mobilier de base : un bureau, une bibliothèque, un couchage. Essayez également d’estimer les besoins de votre enfant pour la vie quotidienne : protection santé, alimentation, transport et loisirs (c’est important de s’aérer l’esprit pour réussir). Sans négliger, si elles ne sont pas inclues dans les charges, les factures d’eau, d’électricité, de chauffage et d’abonnement internet.

7 – Connaître les aides à destination des étudiants

Qui dit budget dit aides. Si vous n’êtes pas en mesure de vous porter garant et caution de votre enfant, il peut faire appel au dispositif Visale pour sécuriser son dossier. Tous les étudiants entre 18 et 30 ans y ont droit, sans conditions de ressources. En cas d’alternance, de contrat de professionnalisation ou d’apprentissage, le dispositif Mobili-jeune peut lui apporter un coup de pouce de 100 euros par mois pour alléger le loyer. Une somme d’autant moins négligeable qu’elle est cumulable avec Loca-pass et les aides de la CAF (APL, ALS, ALF). Attention, ces ressources dépendant du type de logement et les délais sont longs : ne tardez pas ! N’hésitez pas enfin à vous rendre sur les sites des collectivités (ou à inviter votre enfant à le faire). Certaines villes, régions ou départements proposent également des aides dédiées au logement de étudiants.

8 – Anticiper les besoins en énergie

Il y a peu de chances que les charges locatives du bien occupé n’incluent pas l’eau. Mais rien ne garantit l’accès à un contrat d’électricité et de gaz. Si votre enfant ne peut ni recharger son téléphone portable, ni cuisiner, et qu’il doit enfiler 3 pulls en hiver : vous n’avez pas fini de l’entendre se plaindre. À raison. Alors : contactez les principaux fournisseurs d’énergie, et anticipez l’ouverture des lignes pour qu’il puisse s’éclairer et se chauffer le moment venu.

9 – Et ne surtout pas oublier Internet !

Même si vous ne serez plus là pour contrôler et réguler sa consommation d’écrans, ce n’est pas une raison suffisante pour priver votre enfant d’une bonne connexion internet. Certains logements incluent désormais le wifi et la télévision, notamment les meublés et les résidences étudiantes. Mais ce n’est pas systématique. Tout comme pour l’énergie, il faut donc se rapprocher des fournisseurs d’accès à internet que tout le monde connait. Pensez à demander si le logement est raccordé à la fibre, le forfait souscrit sera alors différent.

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